Le Sri Lanka a déclaré l'état d'urgence jeudi, quelques heures après le départ du président Gotabaya Rajapaksa, a indiqué le bureau du Premier ministre.

Des manifestations massives se sont poursuivies au Sri Lanka dimanche.

Un porte-parole du Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe aurait déclaré que son bureau avait déclaré l'état d'urgence face à la situation en raison du départ du président du pays.

La police sri-lankaise a déclaré qu'elle imposait un couvre-feu indéfini dans la province occidentale, y compris la capitale Colombo, dans le but de contenir les manifestations croissantes après le départ du président.

Des milliers de manifestants ont assiégé le bureau du Premier ministre et la police a dû tirer des gaz lacrymogènes sur la foule, selon des informations.

Au cours des derniers mois, le Sri Lanka a été confronté à une pénurie de devises étrangères, à une hausse des prix et à une pénurie d'électricité et de carburant.Les manifestants ont organisé une série de manifestations exigeant une solution rapide à la crise économique du pays.

Un grand nombre de manifestants ont mis le feu à la résidence du Premier ministre à Colombo, capitale du Sri Lanka, samedi.Les manifestants ont également fait irruption dans le palais présidentiel, prenant des photos, se reposant, faisant de l'exercice, nageant et même simulant une « réunion » de fonctionnaires dans la salle de conférence principale du palais.

Le même jour, le Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe a annoncé qu'il démissionnerait.Le même jour, le président Mahinda Rajapaksa a également déclaré qu'il avait informé le président Abbewardena qu'il démissionnerait de son poste de président le 13.

Le 11, Rajapaksa a officiellement annoncé sa démission.

Le même jour, Abbewardena a déclaré que le parlement sri-lankais accepterait la nomination des candidats à la présidence le 19 et élirait un nouveau président le 20.

Mais aux premières heures du 13, M. Rajapaksa a brusquement quitté le pays.Lui et sa femme ont été emmenés dans un lieu tenu secret sous escorte policière après leur arrivée aux Maldives, a rapporté l'agence de presse AFP citant un responsable de l'aéroport de Malé, la capitale.